Décade Albert et Germaine Memmi

du 11 au 20 mai 2023

 1. Du 11 au 20 mai, Une exposition : 

Germaine Memmi, peintre et femme d’écrivain, une personnalité riche et complexe

Mairie Paris Centre (ancienne mairie du 3eme arrondissement),

Haut de l’escalier d’honneur, 1er étage

2 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris (métro Temple, Arts et Métiers ou République) 

      Germaine Memmi, épouse de l’écrivain Albert Memmi, fut aussi un des personnages de l’œuvre de ce dernier, souvent présente dans les romans et le Journal et protagoniste centrale du roman Agar.  Elle fut aussi un témoin privilégié de la décolonisation de la Tunisie.   

        Au-delà des déchirements et des conflits identitaires propres au mariage mixte et décrits dans Agar,  elle apportait à l’écrivain sa culture germanique, sa connaissance remarquable de relectrice et de commentatrice de Freud et du travail de ce dernier sur l’humour (Le Mot d’esprit et sa relation à l’inconscient, 1905) et son intuition de traductrice de l’oeuvre  de Heinrich Hoffmann (1809-1894), auteur pour enfants et écrivain allemand.

        Mais surtout ce fut un peintre inspiré par les couleurs – notamment ceux de la Tunisie – dont on découvrira la riche palette lors de l’exposition qui lui est consacrée. 

  1. Jeudi 11 mai, 19h30, Une Projection  :

                              Un morceau d’ histoire récente de la Tunisie

Projection commentée du film « Le Nombril du Monde »

Auditorium Jean Dame,

17 rue Leopold Bellan, 75002 (métro Sentier) 

(145 mn, réalisateur Ariel Zeitoun, 1993 avec notamment Michel Boujenah, Thomas Langmann, Roger Hanin, Souad Amidou, et Marie-José Nat)

Echanges avec la salle  organisés par  Violette Attal_Lefi, en présence de Mohamed Charbagi (réalisateur et producteur) et (sous réserve) de Ariel Zeitoun, le réalisateur.

Le film retrace une partie de l’histoire de la Tunisie des années 1930 à 1960.  Bajou, un jeune juif tunisien un peu rondouillard arrive de sa campagne à Tunis suite à un événement familial tragique,  et s’offre une revanche sur sa vie d’enfant pauvre et obèse, en parvenant à dominer son ancien patron et oncle (Roger Hanin) jusqu’à obtenir d’épouser sa fille, la belle Habiba, l’arrachant ainsi à son amoureux. A travers les portraits forts et attachants de Bajou (Michel Boujenah), de sa mère (Marie-José Nat),  de M.Scali (Roger Hanin), de  Marcel son cousin, ambitieux et un peu voyou (Thomas Langman), et de son amie d’enfance musulmane patriote devenue magistrate (Souad Amidou), le réalisateur Ariel Zeïtoun inscrit l’histoire de ses personnages dans le cadre de la  grande histoire politique, sociale et culturelle de la Tunisie, sous protectorat français, des années 1930 à la guerre de 1940 , puis  jusqu’à l’ indépendance de la Tunisie. Le film s’achève par le départ progressif des Juifs ne parvenant pas à trouver leur place dans la nouvelle nation.

Les relations entre les populations musulmanes, juives, siciliennes y sont dépeintes avec justesse et humanité et donnent à voir les liens culturels partagés entre ces communautés, et ceci  jusqu’à la jeune génération d’aujourd’hui. 

  1. Lundi 15 mai, de 14h-19h : Une Conférence-débat

Mairie Paris-Centre,

2 rue Eugène Spuller, 75003

      Conférence-Débat, suivie (sous réserve) d’une projection 

Présidente et modératrice : Lucette Valensi (Historienne, EHESS)

 14h  Conférence

Anny Dayan Rosenman, maître de conférence de littérature et de cinéma, Paris 7-Diderot :

« Albert Memmi , un intellectuel libre engagé dans les luttes de son temps »

 Violette Attal-Lefi, avocate, co-fondatrice de l’Association pour un Judaïsme Humaniste et Laïque, AJHL :

« La notion de ‘judéïté’, ou la possibilité d’un judaïsme laïque»

 Hervé Samson, Spécialiste de la littérature maghrébine d’expression française, membre associé à l’Item-CNRS 

« De La Statue de sel au Pharaon : d’une quête introspective à la réappropriation de l’Histoire ».

Eric Soriano, maître de conférence à l’Université de Montpellier Paul Valery,  

« Albert Memmi : s’engager « .

15h45  Débat avec la salle

16h30 Pot et Vernissage de l’exposition

17h Projection du documentaire de Sonia Medina (58mn),

en présence de Sonia Medina (réalisatrice) et Mohamed Charbagi (réalisateur et producteur)  

Albert Memmi : Une trinité apaisée

« Parisien depuis plus de 50 ans, juif et tunisien d’origine, Albert Memmi est l’écrivain que je voulais rencontrer. Comme lui, je suis juive tunisienne, comme lui, j’ai longtemps hésité entre ces trois cultures qui s’offraient à moi. Laquelle choisir ? Albert Memmi a réussi à travers son œuvre littéraire philosophique et sociologique à résoudre cette triple identité. »

 18h15 Clôture

 


> Interview de Jaco Halfon créateur du site HARISSA.COM et partenaire de notre association, avec nos félicitations pour le travail colossal qu’il continue à accomplir pour la préservation du patrimoine culturel des Juifs de Tunisie <



TGMM (Tunis Groupe Mémoire Méditerranéenne) a le plaisir de vous inviter à participer au voyage qu il organise en Tunisie du dimanche matin 19 Mai au dimanche soir 26 Mai 2019

Aperçu du programme :

Départ le dimanche matin 19 mai de Paris Orly pour Djerba- Hébergement à l’hotel YADIS  jusqu’au jeudi soir 23 Mai et participation à toutes les festivités organisées à l’occasion du pèlerinage à la Ghriba

A Djerba, Pierre Mamou organisera une conférence sur l’histoire du patrimoine culturel des Juifs de Tunisie et sur l’histoire bi-millénaire des communautés Juives de Djerba  et de Tunisie, au jour et au lieu qui seront précisés ulterieurement  en présence de Messieurs René Trabelsi ministre Tunisien du tourisme et Mr Hichem Ben Ahmed ministre Tunisien des transports  ainsi que de nombreux historiens,universitaires et personnalités Tunisiennes .

Départ de Djerba pour Tunis par un vol intérieur le jeudi soir 23 Mai et hébergement à l’hotel- Thalassotérapie Résidence à Gammarth jusqu’au dimanche 26 Mai 2019

Visite des lieux touristiques du Grand Tunis en car privatisé et sécurisé les vendredi 24 et dimanche 26 mai 2019,et rencontres avec des personnalités Tunisiennes.

Séjour pendant tout le voyage en demi-pension,repas cachers sous le contrôle du grand rabbinat de Tunisie.

Retour de l’aéroport de Tunis pour Paris Orly le dimanche 26 Mai en fin de soirée.

Pour tous renseignements et inscriptions :Pierre Mamou 0609668491

INSCRIPTIONS SOUHAITEES AVANT LE 15 MARS 2019 AFIN DE BENEFICIER DE TARIFS AERIENS PREFERENTIELS.


Prochainement :  l’Association APCJT organisera un concert avec une chanteuse talentueuse qui reprendra l’essentiel des succès des chanteuses et chanteurs juifs tunisiens du 20e siècle.

>Les adhérents seront prévenus par mail de la date et du lieu de ce concert.


 

Nous sommes partenaires avec : 


Rencontre – Tunisie, un passé juif à reconnaître : Habib Kazdaghli


Historique sur les Étoiles Juives de Tunisie

PUBLIÉ LE 

Louisa Tounsia née Saadoun,  Fritna Darmon, Maurice Attoun, Messaoud Habib, Abramino Berda, Bichi Slama, Chaloum Saada, Leila Sfez, Gaston Bsiri, Mademoiselle Dalila, Cheikh El Afrite, Doukha, Louisa Tounsia, Raoul Journo, Habiba Messika, Youcef Hedjaj et Acher Mizrahi

Un petit échantillon des artistes juifs tunisiens qui ont défini et façonné leur industrie tout au long des soixante-plus années du vingtième siècle. Quelques détails sur Habiba Messika et Acher Mizrahi démontrent la diversité de ces interprètes et leur impact, dont les deux sont rappelés affectueusement à ce jour :

Habiba Messika, décrite comme la Tunisienne Sarah Bernhardt par les observateurs dans les années 1920, a enregistré beaucoup jusqu’à sa mort choquante par incendie criminel aux mains d’un amant jaloux (juif) à l’âge trop jeune de vingt-sept ans. Des milliers de Juifs et de Musulmans sont venus pour ses funérailles et des artistes populaires juifs et musulmans (comme Mademoiselle Flifla et Bachir Fahmy) ont écrit des chansons en son honneur. Certains de ces records de 78 tr / min ont même été vendus sur le marché américain sur l’étiquette Victor.
Acher Mizrahi est né à l’extérieur de Jérusalem à la fin du XIXe siècle. Un hazzan de métier, il s’installe finalement à Tunis où il devient non seulement le plus célèbre chanteur de la ville mais aussi un personnage majeur de la musique populaire (quelque chose qui semble inimaginable aujourd’hui). Il a écrit des paroles pour Cheikh El Afrite, enregistré sur son propre, et a collaboré avec des gens comme Mademoiselle Dalila et Messaoud Habib. Remarquablement, il est resté en Tunisie peu de temps avant sa mort en 1967.
 El Kahlaoui Tounsi (né en 1932, vers 2000): ElieTouitou, El Kahlaoui était un spectateur étonnant. Il ya une qualité à sa voix, qui ne peut être décrite comme hypnotisant et son travail darbouka est sans p
arallèle. En plus de son étonnante production personnelle et de son travail avec de nombreux grands maghrébins, El Kahlaoui a repris le label Dounia basé à Paris (le nom a été répété plusieurs fois au début du mix) dans les années 1960 et l’a transformé en un des Le premier ministre Maghrebi tenues. C’est grâce à lui et à ses efforts que la majeure partie de la musique nord-africaine des années 1960 et 1970 est préservée.

 

Maurice Meimoun (né en 1929, d. 1993): Fils du célèbre musicien juif Mouni Jebali (également maître de Hédi Jouini), Meimoun est un violoniste et compositeur accompli – écrit pour de nombreux grands et brillants tunisiens. Le ministère tunisien de la Culture l’a honoré pour son travail peu de temps avant sa mort.

Cheikh El Afrite (née en 1897, vers 1939): Née en Israël Rosio Issirene, son adoption du nom de Cheikh El Afrite rendit hommage à son esprit et fut peut-être aussi un jeu sur le mot ‘ Ivrit , ce qui signifie hébreu en hébreu. Il n’était rien sinon prolifique et il y avait peu il ne chantait pas d’inclure une plainte au sujet d’un mari, qui était malade et fatigué … de sa femme.
Youcef Hedjaj (né en 1919): Le parfois Jose de Suza a écrit plus de 600 chansons dans un mélange de langues. Il a contribué au pionnier du genre francarabe et a tenu la cour au célèbre cabaret El Djazaïr à Paris. Il a écrit les paroles de certains des vrais classiques, y compris Line Monty Ya Oumi et L’Oriental .
Raoul Journo (né en 1911, d. 2001): Simplement, Raoul Journo était parmi les plus grands, sinon les plus grands, de l’histoire de l’enregistrement tunisien. Son répertoire demeure une partie intégrante du tissu musical de son pays à ce jour. Sellemt fik ya biladi est un incroyable hommage à la Tunisie.
Albert Perez (inconnu): J’avoue que je sais peu de Perez autre que celui qu’il a coupé un certain nombre de 45 avec El Kahlaoui sur Dounia. Ya beladi est une ode émotionnelle à sa Tunisie. Si quelqu’un a plus d’informations, s’il vous plaît envoyez mon chemin.
Hana Rached , née en 1933 à Tunis et décédée le 8 août 2003 à New York , chanteuse tunisienne issue d’une grande famille d’artistes vivant dans le quartier tunisois de Lafayette. Sa mère Flifla Chamia est une grande artiste, chanteuse et danseuse, qui avait joué dans le premier film tourné en Tunisie, Le Fou de Kairouan (1937). Dotée d’une belle voix, elle se produit dans les fêtes familiales et réussit difficilement à convaincre sa mère de lui permettre d’intégrer le milieu artistique. Elle fait sa première apparition en public le 26 mai 1951. Mohamed Maghrebi dit d’elle qu’« elle se distingue par la beauté de son timbre et l’émotion de sa voix et surtout la force et la hauteur de ses cordes vocales, des qualités qui lui valent une appréciation unanime
Isaac « Kakino » De Paz (né en 1919, décédé en 1983): Aveuglé à un jeune âge, Kakino de Paz était un musicien talentueux, un vrai virtuose. De Paz était un maître du qanun, du violon, de l’oud, du piano, de l’accordéon, et oui, de l’orgue électrique. Il a joué avec La Rachidia, premier groupe andalou tunisien, et a servi pendant un certain temps comme chef de l’orchestre de Radio Tunis.
Luisa Tounsia née Saadoun
RIDHA B RZOUGA



Conférence réussie ce Dimanche 4 novembre 2018 au MAHJ sur les différents aspects du patrimoine culturel Juif Tunisien au XXème siècle

Dans une salle comble où, pour des raisons de sécurité incendie, l’accés fut limité aux seuls adhérents, plusieurs sujets ont successivement été évoqué par:
– Le professeur en génétique Marc Fellous: les médecins Juifs à Tunis,
– L’historienne Claudine Drame: les films à thème Juif depuis Albert Samama-Chikli,
– Le collectionneur et écrivain Bernard Allali: les Musiciens Juifs,
– L’écrivain Andrée Zana-Murat auteur d’un livre sur la cuisine Juive Tunisienne,
– L’écrivain Monique Goffard auteur d’un livre sur la saga des céramiques Chemla,
– Les sportifs Sylvain Bitan et Max Fitoussi sur l’histoire des champions et exploits sportifs dans différentes disciplines.

La prochaine réunion aura lieu à Tunis, en présence de l’ambassadeur de France Mr Poivre d’Arvor le 26 novembre 2018: la commémoration de la rafle en 1942
par l’armée d’occupation allemande des travailleurs Juifs.

Plusieurs autres événements sont prévues en 2019 dont un festival du cinéma à thème Judéo Tunisien au 20ème siècle.Ce festival se déroulera conjointement à l’Institut du monde Arabe et au musée Juif MAHJ à Paris

ADHEREZ A NOTRE ASSOCIATION AFIN D’ETRE PREVENU PAR MAIL DES DATES ET LIEUX DES PROCHAINS EVENEMENTS


PROCHAINES ACTIVITES PROGRAMMEES :

1er Semestre 2019

A Paris au printemps 2019,organisation au MAHJ et à L’IMA d’un festival du cinéma Judéo-Tunisien au 20ème siècle avec projection de 10 films à thème Juif Tunisien,depuis Albert Samama-Chikli qui introduit en Tunisie le premier cinématographe et réalisa le premier film Tunisien avec sa fille Haydée aux films retraçant la vie de Habiba Msika,Youg Perez etc, en présence des réalisateurs de ces films ou pour les plus anciens d’historiens du cinéma pour les commentaires qui accompagneront ces projections.

Les lieux et les dates de ce festival seront précisés à chaque adherent par l’envoi d’un mail personnalisé

A Tunis, au printemps 2019, un voyage officiel pour les adhérents sera organisé à Tunis sur 4 jours avec rencontre de personnalités Tunisiennes et visite guidé en bus privatisé de Tunis et de sa grande banlieue.

Il vous suffit de cliquez sur ADHEREZ pour etre régulierement tenu au courant de nos activités.

Merci